débuter en libéral kiné

🚀 4 infos à savoir avant de s’installer en kiné libéral

À savoir pour s’installer kiné libéral

Détenteur d’un diplôme d’état de masseur-kinésithérapeute, vous souhaitez vous installer. Il y a alors des choix à faire pour l’installation et des formalités à remplir. Parmi les partenaires professionnels disponibles, un expert-comptable peut vous aider dès le démarrage de votre activité libérale. D’autant plus s’il connaît bien les professions de santé !

Où et comment s’installer en libéral

Vous pouvez vous installer à votre compte seul, en associé, en tant qu’assistant collaborateur. Cela dépend de vos envies et de votre expérience. Il est aussi conseillé de faire une étude de marché sur le secteur visé en veillant au nombre d’habitants, à leur âge, à l’environnement socio-professionnel, à la présence de professionnels de santé…

  • Un kinĂ©sithĂ©rapeute souhaitant s’installer en zone sur-dotĂ©e doit adresser une demande d’accès au conventionnement Ă  sa Caisse d’Assurance Maladie. L’installation est facilitĂ©e lors de la reprise d’un cabinet ;
  • Des aides sont accordĂ©es aux kinĂ©sithĂ©rapeutes qui s’installent en zone sous-dotĂ©e ou très sous-dotĂ©e ;
  • La collaboration ou l’intĂ©gration au sein d’un cabinet sont des solutions intĂ©ressantes pour un kinĂ© qui s’installe, Ă  condition de bien encadrer les conditions de cette association ;
  • L’achat d’un cabinet reprĂ©sente un investissement important mais il facilite la constitution de sa patientèle.

Établir un prévisionnel avec un comptable peut aider à prendre les bonnes décisions.

Le cabinet de kiné ou de praticiens

  • Un kinĂ©sithĂ©rapeute peut exercer en cabinet individuel. Son statut sera lors celui du libĂ©ral en BNC (avec comptabilitĂ© simplifiĂ©e), la SELURL (sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e unipersonnelle), la SELASU (sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e unipersonnelle).
  • Pour un kinĂ© qui s’associe, il est possible d’exercer en SCM (sociĂ©tĂ© civile de moyens) pour faciliter la mutualisation du matĂ©riel, en SCP (sociĂ©tĂ© civile professionnelle), en SELARL (sociĂ©tĂ© d’exercice libĂ©ral) ;
  • Le local en lui-mĂŞme peut faire l’objet d’une location, d’une acquisition Ă  titre personnel, professionnel, en SCI…

Un professionnel au fait des spécificités du métier de masseur-kinésithérapeute peut être consulté pour en savoir plus sur les statuts juridiques et établir les contrats commerciaux.

Les démarches du kinésithérapeute

Les choix établis, c’est parti pour les démarches administratives :

  • Inscription au Conseil dĂ©partemental de l’Ordre des masseurs – kinĂ©sithĂ©rapeutes ;
  • Enregistrement auprès de l’ARS ;
  • Inscription Ă  la CPAM, qui dĂ©livre aux praticiens les feuilles de soins prĂ©-identifiĂ©es ;
  • AdhĂ©sion Ă  la CARPIMKO, caisse de retraite ;
  • Souscription d’assurances pour le cabinet, le vĂ©hicule et la ResponsabilitĂ© Civile Professionnelle ;
  • Cotisation Ă  l’URSSAF, afin d’obtenir une assurance maladie maternitĂ© et un numĂ©ro de SIRET. Les cotisations varient selon le statut du kinĂ© : entreprise individuelle, SEL, SELURL, SCM, SCP… Un cabinet expert-comptable peut vous dĂ©tailler les atouts et contraintes de ces statuts.

Utile à savoir : En adhérant à une Association de gestion agréée ou en prenant un visa fiscal via un cabinet d’expert-comptable, les kinés disposent d’avantages fiscaux

GĂ©rer les investissements et charges du cabinet

Frais et charges sont indissociables du démarrage de l’activité libérale : acquisition du local, de matériel, cotisations, frais d’inscription, taxes… Afin de mieux vous consacrer à vos séances de kinésithérapie, il peut être bénéfique d’avoir le soutien d’un cabinet d’expertise comptable. La tenue de votre budget, l’optimisation de votre fiscalité en seront facilitées

Pas envie de faire démarches administratives ou votre comptabilité, contactez Comptasanté !